Je n'ai même pas eu le temps de vous parler de ma collaboration avec @THEMOSSMAGAZINE.

Je vous avoue avoir été trés heureuse de faire partie de leur équipe , leur magazine en ligne étant pour moi le top pour connaitre les dernières tendances.

http://themossmagazine.com/

Je vous présente ce premier article co-écrit avec Joy la rédactrice en chef de The Moss j'ai encore beaucoup à apprendre mais quoi de mieux que d'être bien entourer pour pouvoir progresser.

Je tiens également à remercier l'illustratrice : @Robabéeillustration qui a fait un travail de dingue.

Assez parlé je vous laisse lire.

Le saviez-vous ? La zone d’activé de votre cerveau qui régit vos sentiments amoureux est la même que celle qui se met en éveil lorsque vous recevez un texto ou autre stimulation « Whatsappienne », « Instagramienne » ou encore « Facebookienne ».
J’espère quand même que lorsque vous voyez votre homme vous ressentez plus de joie que lorsque vous jetez un œil à votre Smartphone. Ce serait dommage tout de même que votre portable devienne votre « SmartHomme » !

Ainsi n’éprouvons nous pas tous une sensation de plaisir quand nous recevons un sms ? Ne rusons-nous pas de plans machiavéliques pour ne pas mettre un terme à une conversation ? N’attendons-nous pas impatiemment un fameux sms qui ne viendra sans doute jamais ? Qui n’est jamais devenu folle en face des trois petits points qui s’affichent sur tout smartphone respectable quand l’autre prend son temps pour vous répondre ?

On ne peut pas le nier, les sms sont partout et rythment notre vie au quotidien. Ils nous font ressentir toute sorte d’émotions et nous encouragent parfois à recourir à beaucoup d’imagination.

TEXTO à ta meilleure amie qui te demande où tu es parce que vous avez rendez-vous
Moi : Je sors dans 5 min
En réalité, j’écris de mon bain. Bah oui, je n’ai pas précisé d’où je sortais !

TEXTO au mec relou qui te demande ce que tu fais demain
Moi : Je sais pas, j’ai une tonne de boulot donc ça va être très compliqué de se voir
En réalité : N’envisage même pas de me voir, je trouverais toujours une excuse bidon quelque soit le jour de la semaine.

TEXTO à ces personnes qui te demandent ce que tu fais en ce moment
Moi : Bah écoute rien de spécial
En réalité : Je m’empiffre de tout ce qui me passe par la main. J’ai une tonne de CV à envoyer mais je suis toujours en pyj entrain de me demander si la vie vaut d’être vécu, sans mec, sans boulot. Bref, je suis vraiment en mode « loose ».

TEXTO à ton ex
Moi : J’espère sincèrement que tu trouveras quelqu’un de bien
En réalité : J’espère de tout coeur que cette « connassse » ne sera jamais aussi bien que moi et que vous casserez le plus rapidement possible. Autrement, je risque d’écoper pour perpétuité en séances de psy.

TEXTO à ta boss pour lui annoncer que tu ne viendras pas au boulot
Moi : Je suis vraiment désolée mais j’ai 40 de fièvre, une extinction de voix, impossible de me rendre au bureau ni de vous appeler.
En réalité : On est lundi, aucune envie d’aller au taff et pas le courage de vous appeler pour vous entendre soupirer et me détester.

TEXTO à ta meilleure amie qui te demande si la copine de son ex est jolie
Moi : Horrible ! Honnêtement, elle est vulgaire, insipide et surtout grosse quoi ! Je veux dire, comparée à toi, une mocheté !
En réalité : C’est une bombe. Je pense qu’elle est mannequin ou en tout cas en passe de l’être. Je serais vraiment en bad à ta place.

TEXTO à ton ancienne copine de fac qui te demande comment tu vas.
Moi : Super ! j’adore mon boulot, je vis une idylle incroyable avec un mec extraordinaire. On va surement faire un petit tour du monde soon. Enfin voilà quoi !
En réalité : Je suis à deux doigts de tout plaquer : mon job pourri, mon mec qui je le sens bien n’a aucune envie de s’engager. Je n’ai aucune espèce d’idée de ce que je veux faire mais autant vendre du rêve parce que sinon même l’image que je renvoie aux autres me déprimera.

Finalement, au delà des textos, nos outils technologiques ne nous bouffent-ils pas l’existence ? En même temps, sans eux ne nous sentirions-nous pas seules, isolées et démunies ?

Oh grand paradoxe que je soulève ! Steve Jobs, Mark Zuckerberg, Kevin Systrom et j’en passe ont donc bien œuvré pour nous rendre totalement « addicts » à ces technologies qui nous rendent la vie meilleure (ou pas).

Parce que sans le boulet qui te parle sur Facebook et qui te fait sentir importante, ta vie serait plus triste, sans le « Lol » et le « Mdr » tu ne saurais même pas comment expliquer combien tu ris, sans l’option incroyable de Whattsapp qui détecte l’heure de connexion tu ne pourrais pas savoir si le mec que tu convoites se fout de ta gueule ou pas, sans les filtres d’Instagram tu ne pourrais pas rendre ta tête potable, sans l’option conversation à 3 tu ne pourrais pas débriefer de ton dernier rencard avec tes meilleures amies, sans Snapchat tu ne pourrais même pas concevoir le fait d’envoyer cette photo très très perso, sans Tinder tu ne pourrais pas rire autant sur des profils de mecs plutôt sexys autour de toi !

Bref, ne t’en veux pas ! Toi qui formule, reformule et re-reformule ta phrase avant d’envoyer ce texto qui selon toi a le pouvoir de tout changer ! Toi  qui épie l’heure de connexion de ton futur mec pour savoir ce qu’il a fait samedi soir, toi qui élabore des stratagèmes sur Instagram pour poster des photos où tu as l’air d’être UBER heureuse, où tu as perdu 5 kilos et où tu parais 10 ans plus jeun’s ! Toi qui postes sur Facebook des photos de love inconditionnel alors que ta vie est plus monotone qu’un désert sans oasis, toi qui te réveilles dans la nuit en espérant voir apparaitre les 100 likes escomptées sur ta photo Insta, parce que tu sais combien ça pourrait booster ton compte pro, toi qui ne comprend toujours pas comment Twitter marche mais qui t’accroche au mieux en twittant des trucs consternants de banalité, toi qui … Attendez, oupsss… je viens de recevoir un texto.