Un ami ou plutôt une nouvelle connaissance s'est permit de me demander quand je lui ai dis que j'avais un blog de poster un message de prévention concernant une expérience passé : son bad trip.Son but était d'être lus par un maximum de lecteurs afin que son expérience qui l'a profondément marqué ne terrorisent et touchent pas d'autres adolescents.
Certes ce blog n'a pas pour but premier d'éduquer et de sensibiliser les jeunes mais si grâce à ce texte qui est merveilleusement bien écrit on pourrait éviter ne serait-ce qu'un seul dégât se serait magique.
Etant donné que ce blog se veut concerner un large public et souvent des jeunes je pense que ce texte a largement sa place même si celui- ci n'a pas de visée humoristique.
Je vous avoue que je n'étais pas très convaincue de publier un message de prévention concernant les bad trip dans un blog parlant de coups de coeur , nourriture , mode..... mais bon Becky est imprévisible.
Je m 'arrête de parler je crois que ce jeune garçon a beaucoup à nous raconter.
Ce que je vais compter là est vrai, je me dois de la raconter sous quelque forme que ce soit, pour en tirer les conclusions qui s’imposent et aussi (surtout, pour être franc), témoigner.
Nous sommes à moins de quatre heures de la nouvelle année. 2013 a été pour moi une année pleine de rebondissements, avec son lot d’émotions et de déceptions. Je n’avais aucun projet spécial pour le 31 décembre, et je dois dire que sortir ne me tentait pas trop ce soir là. Un de mes amis me proposa de passer chez lui, histoire de fêter le nouvel an ensemble. J’acceptai.
Une fois arrivé, on boit un ou deux verres de whisky avec un peu de ponch, puis mon ami qui sait comment se procurer de la « frappe », me propose qu’on aille en prendre chez un gars qu’il connait. Je n’ai pas pour habitude de fumer ce genre de choses (mais je suis fumeur), ça n’allait pas non plus être mon premier joint que j’allais fumer. On y va.
On re-rentre sur les coups de 21h30, le temps de le rouler et de commencer la fume, il était aux alentours de dix heures moins vingt. Je tiens à préciser que ce que nous avons fumé, c’est la qualité au dessus. Je veux dire par là que c’est celle que les dealers gardent pour eux. Et c’était ça le souci. J’ai fait un bad trip qui a duré une bonne partie de la nuit. Vous pouvez pensez ce que vous voulez, j’ai fait une erreur, certes, mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle prenne cette ampleur. J’avais déjà fumé au point de me sentir planer, mais là…Je n’étais pas préparé à ce qui allait m’arriver.
C’était plus fort que tout, les effets ont commencé à venir après la deuxième taff. Mon ami aussi a commencé à planer, mais il a plus l’habitude que moi, il était vite redescendu. Moi, je décollais encore. Je rigolais pour rien. Je me suis mis à transpirer, mon cœur a commencé à battre à cent mille à l’heure, mon corps entier bourdonnait. Bon ça me fait ces effets à chaque fois que j’en fume mais sur le moment je me suis dit : « quoi, déjà ?! ». Et puis je suis parti. Je sentais que je partais vraiment, mais vraiment loin. Je redevenais enfant, avec les mêmes peurs et cauchemars reprenant vie, un fatras d’émotions que je pensais enfouis. Une sorte de torrent de terreur, une crise de panique comme je n’en avais jamais eu, mon esprit chavirait j’étais en train de tomber dans un trou… pendant que mon pote me parlait tranquillement. A un moment je dois partir de chez lui, je rentre donc, l’esprit embrumé encore, me disant que ça allait passer, un bon dodo et puis demain serait une nouvelle année. Je rentre donc, fonçant dans ma chambre de peur qu’on me surprenne, manque de pot mon petit frère remarque les yeux rouges, je vais voir dans le miroir. Effectivement des yeux tellement rouges que ça en devient flippant. Je lui dis que j’ai un coup de barres s’il pouvait me laisser me reposer un petit peu je lui demande. Inquiet, il se décide néanmoins à me laisser me coucher. Mon esprit chavirait déjà, le peu de contrôle que j’avais pu garder vole aux éclats. J’essaie de dormir mais impossible mon esprit ne veut pas. Mon cerveau commence à chauffer je ressens tout mon corps, des idées qui ne sont pas de moi, car je ne pense pas normalement, commencent à surgir. Les émotions m’envahissent, je panique !
J’ai peur je ne suis pas seul dans ma tête, les bruits de la maison viennent accompagner mon délire; quelqu’un s’amuse à jouer avec ma tête. Chaque mot est accompagné d’une image et chaque image accompagnée d’un mot je réfléchis trop vite, mes problèmes sont partis remplacés par des cauchemars. Tous ce que j’avais passé des années à enfouir, ma tristesse, ma colère, tout est revenu, surgi d’un coin sombre que j’avais délaissé dans ma tête c’étais comme si j’avais tout foutu dans une valise (oui oui une valise), seulement tous mes démons ont réussi à se libérer. Mais le pire des démons, celui qui s’amusait avec moi c’était…moi. Je panique car je ne suis pas seul dans ma tête, impossible de contrôler mes pensées. Une part de moi-même s'était eveillée, je ne la contrôlais plus, elle s'amusais avec mes pires cauchemars, et je me sentais vraiment comme une merde. Le pire, et c'est très difficile à expliquer, c'est qu'il y'avait deux « moi » dans ma tête. Il y’avait mon « moi » mais maléfique. Il jouait avec mon esprit et il pouvait m’emmener où il voulait. Je n’étais plus rien je voulais que ca s’arrête je ne voyais pas le bout du tunnel je me suppliais d’arrêter. Mais non, ce coté de moi avais pris le dessus et se délectait du mal qu’il me faisait subir. Toutes les peurs qui revenaient et qui repartaient comme des vagues. Je comprends maintenant qu’on cache tous quelque chose au fond de nous, une part d'ombre, des angoisses et des peurs que notre inconscient se charge de garder quelque part dans un coin sombre de notre tête, mais qui, sur le moment, ne gardais plus rien. J’avais faim aussi, mais je ne pouvais pas manger en rentrant mes parents auraient tout de suite vu que quelque chose n’allait pas. Je me couchais donc à jeun. Heureusement que j’avais des gâteaux qui trainaient dans ma chambre. Et puis j’avis soif, tellement soif ma bouche était tout le temps sèche. Le fait de boire et de manger m’ont remis un peu les pieds sur terre mais je m’y suis pris que 3 heures après m’être mis dans mon lit. Ces 3 heures ont été les plus courtes de ma vie je n’ai pas vu le temps passer. Mais j’ai souffert. Pendant ces 3 heures j’ai notamment eu des bourdonnements dans la tête, je ne pouvais pas dormir sur le coté je sentais que mon oreille se « bouchait ». J’étais donc sur le dos. Le nez bouché je ne pouvais plus sentir les odeurs, je respirais par la bouche. J’avais peur de m’étouffer et la, grosse crise de panique, je ne saurais plus dire mais à ce stade je ne ressentais plus rien, à part le fait que j’allais mourir c’était sûr j’allais mourir dans ce bad trip. Et pendant ce temps je continuais, je ne pouvais m’en empêcher, je pensais, je pensais à toute allure mes cauchemars se mettant à me parler et à rigoler. J’ai commencé à implorer Dieu (je suis croyant), et je tiens à dire que sans Lui je serai resté au fond. Je l’implore donc, je prie, allongé dans mon lit je prie Dieu en lui avouant et le suppliant de m’aider. A ce stade je n’avais pas de larmes je n’étais plus une personne, plus rien, je suppliais donc, comme un homme à l’agonie.
Ca marchait je me suis senti revenir. Mon moi, maléfique bourreau est de nouveau enfermé mais s’il a réussi à sortir une fois il pourra le refaire. Et dorénavant je vis avec cette pensée, je vois la vie d’une autre façon, étranger à tout ce qui se passe, mon esprit c’est Hiroshima en 1945. Tout est plat et gris dans ma tête. Je ne me suis pas encore relevé, non je suis allongé meurtri par cette expérience qui va laisser des traces en moi.
J’ai tenu à mettre ce que j’ai vécu par écrit et encore, je suis loin de ce qui s’est réellement passé. Seulement, c’est encore frais dans ma tête et je voulais en profiter pour faire un condensé et essayer de vous expliquer ce que j’ai vécu. Pour que vous sachiez quel danger cela peut être. Certaines personnes n'en sortent pas, malheureusement et j'ai eu beaucoup de chance. Ce que j'ai écris, je l'ai écris aussi pour les personnes qui ont vécu la même chose que moi. Je tiens à vous dire que vous n'êtes pas seuls, d'autres comme vous sont passés par là, et en parler fait vraiment du bien. Ne restez pas seuls, ne gardez pas toute cette merde pour vous, parce qu'il y'a un avant, un pendant, et un aprés Bad trip et c'est le après qui est le plus dur à gérer. Et en parler permet d'éviter des crises d'angoisse inexpliquées dans la rue par exemple.
Je ne pousse personne à croire, j’ai mes croyances vous avez les vôtres, sans Dieu je ne pense pas que je pourrai écrire ces lignes à l’heure actuelle. Ce sont mes croyances et il ne tient qu’a moi d’y croire. Je ne m’attends pas à ce que vous compreniez à moins que vous l’ayez vécu mais toutes les personnes qui comme moi, l’ont vécu, savent très bien ce qu’on ressent. Un peu comme si on était au milieu d’une piscine sans savoir nager avec ses 2,50 m de profondeur. Personne pour nous aider. Je me suis tourné vers mon Créateur car je n’avais rien d’autre, j’étais seul, totalement seul. Je me doute que je n’aurais pas du faire ça mais le mal est fait. On ne conseille jamais assez d’être avec une personne dans ces cas là. Ce bad trip je l’ai passé seul et je ne sais pas dans quel état se trouve mon esprit. J’ai l’impression qu’on a joué au puzzle avec ses fragments et j’ai des petites crises de paniques encore. Mais j’ai vu le bout du tunnel et j’en suis sorti.
Je vous remercie sincèrement de m’avoir lu si vous êtes arrivé jusque la.
Que cela serve d’avertissement et que cela me serve de leçon :). Je sais simplement que j’en suis ressorti différent, un peu comme changé de l’intérieur, meurtri.
Certes ce blog n'a pas pour but premier d'éduquer et de sensibiliser les jeunes mais si grâce à ce texte qui est merveilleusement bien écrit on pourrait éviter ne serait-ce qu'un seul dégât se serait magique.
Etant donné que ce blog se veut concerner un large public et souvent des jeunes je pense que ce texte a largement sa place même si celui- ci n'a pas de visée humoristique.
Je vous avoue que je n'étais pas très convaincue de publier un message de prévention concernant les bad trip dans un blog parlant de coups de coeur , nourriture , mode..... mais bon Becky est imprévisible.
Je m 'arrête de parler je crois que ce jeune garçon a beaucoup à nous raconter.
Ce que je vais compter là est vrai, je me dois de la raconter sous quelque forme que ce soit, pour en tirer les conclusions qui s’imposent et aussi (surtout, pour être franc), témoigner.
Nous sommes à moins de quatre heures de la nouvelle année. 2013 a été pour moi une année pleine de rebondissements, avec son lot d’émotions et de déceptions. Je n’avais aucun projet spécial pour le 31 décembre, et je dois dire que sortir ne me tentait pas trop ce soir là. Un de mes amis me proposa de passer chez lui, histoire de fêter le nouvel an ensemble. J’acceptai.
Une fois arrivé, on boit un ou deux verres de whisky avec un peu de ponch, puis mon ami qui sait comment se procurer de la « frappe », me propose qu’on aille en prendre chez un gars qu’il connait. Je n’ai pas pour habitude de fumer ce genre de choses (mais je suis fumeur), ça n’allait pas non plus être mon premier joint que j’allais fumer. On y va.
On re-rentre sur les coups de 21h30, le temps de le rouler et de commencer la fume, il était aux alentours de dix heures moins vingt. Je tiens à préciser que ce que nous avons fumé, c’est la qualité au dessus. Je veux dire par là que c’est celle que les dealers gardent pour eux. Et c’était ça le souci. J’ai fait un bad trip qui a duré une bonne partie de la nuit. Vous pouvez pensez ce que vous voulez, j’ai fait une erreur, certes, mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle prenne cette ampleur. J’avais déjà fumé au point de me sentir planer, mais là…Je n’étais pas préparé à ce qui allait m’arriver.
C’était plus fort que tout, les effets ont commencé à venir après la deuxième taff. Mon ami aussi a commencé à planer, mais il a plus l’habitude que moi, il était vite redescendu. Moi, je décollais encore. Je rigolais pour rien. Je me suis mis à transpirer, mon cœur a commencé à battre à cent mille à l’heure, mon corps entier bourdonnait. Bon ça me fait ces effets à chaque fois que j’en fume mais sur le moment je me suis dit : « quoi, déjà ?! ». Et puis je suis parti. Je sentais que je partais vraiment, mais vraiment loin. Je redevenais enfant, avec les mêmes peurs et cauchemars reprenant vie, un fatras d’émotions que je pensais enfouis. Une sorte de torrent de terreur, une crise de panique comme je n’en avais jamais eu, mon esprit chavirait j’étais en train de tomber dans un trou… pendant que mon pote me parlait tranquillement. A un moment je dois partir de chez lui, je rentre donc, l’esprit embrumé encore, me disant que ça allait passer, un bon dodo et puis demain serait une nouvelle année. Je rentre donc, fonçant dans ma chambre de peur qu’on me surprenne, manque de pot mon petit frère remarque les yeux rouges, je vais voir dans le miroir. Effectivement des yeux tellement rouges que ça en devient flippant. Je lui dis que j’ai un coup de barres s’il pouvait me laisser me reposer un petit peu je lui demande. Inquiet, il se décide néanmoins à me laisser me coucher. Mon esprit chavirait déjà, le peu de contrôle que j’avais pu garder vole aux éclats. J’essaie de dormir mais impossible mon esprit ne veut pas. Mon cerveau commence à chauffer je ressens tout mon corps, des idées qui ne sont pas de moi, car je ne pense pas normalement, commencent à surgir. Les émotions m’envahissent, je panique !
J’ai peur je ne suis pas seul dans ma tête, les bruits de la maison viennent accompagner mon délire; quelqu’un s’amuse à jouer avec ma tête. Chaque mot est accompagné d’une image et chaque image accompagnée d’un mot je réfléchis trop vite, mes problèmes sont partis remplacés par des cauchemars. Tous ce que j’avais passé des années à enfouir, ma tristesse, ma colère, tout est revenu, surgi d’un coin sombre que j’avais délaissé dans ma tête c’étais comme si j’avais tout foutu dans une valise (oui oui une valise), seulement tous mes démons ont réussi à se libérer. Mais le pire des démons, celui qui s’amusait avec moi c’était…moi. Je panique car je ne suis pas seul dans ma tête, impossible de contrôler mes pensées. Une part de moi-même s'était eveillée, je ne la contrôlais plus, elle s'amusais avec mes pires cauchemars, et je me sentais vraiment comme une merde. Le pire, et c'est très difficile à expliquer, c'est qu'il y'avait deux « moi » dans ma tête. Il y’avait mon « moi » mais maléfique. Il jouait avec mon esprit et il pouvait m’emmener où il voulait. Je n’étais plus rien je voulais que ca s’arrête je ne voyais pas le bout du tunnel je me suppliais d’arrêter. Mais non, ce coté de moi avais pris le dessus et se délectait du mal qu’il me faisait subir. Toutes les peurs qui revenaient et qui repartaient comme des vagues. Je comprends maintenant qu’on cache tous quelque chose au fond de nous, une part d'ombre, des angoisses et des peurs que notre inconscient se charge de garder quelque part dans un coin sombre de notre tête, mais qui, sur le moment, ne gardais plus rien. J’avais faim aussi, mais je ne pouvais pas manger en rentrant mes parents auraient tout de suite vu que quelque chose n’allait pas. Je me couchais donc à jeun. Heureusement que j’avais des gâteaux qui trainaient dans ma chambre. Et puis j’avis soif, tellement soif ma bouche était tout le temps sèche. Le fait de boire et de manger m’ont remis un peu les pieds sur terre mais je m’y suis pris que 3 heures après m’être mis dans mon lit. Ces 3 heures ont été les plus courtes de ma vie je n’ai pas vu le temps passer. Mais j’ai souffert. Pendant ces 3 heures j’ai notamment eu des bourdonnements dans la tête, je ne pouvais pas dormir sur le coté je sentais que mon oreille se « bouchait ». J’étais donc sur le dos. Le nez bouché je ne pouvais plus sentir les odeurs, je respirais par la bouche. J’avais peur de m’étouffer et la, grosse crise de panique, je ne saurais plus dire mais à ce stade je ne ressentais plus rien, à part le fait que j’allais mourir c’était sûr j’allais mourir dans ce bad trip. Et pendant ce temps je continuais, je ne pouvais m’en empêcher, je pensais, je pensais à toute allure mes cauchemars se mettant à me parler et à rigoler. J’ai commencé à implorer Dieu (je suis croyant), et je tiens à dire que sans Lui je serai resté au fond. Je l’implore donc, je prie, allongé dans mon lit je prie Dieu en lui avouant et le suppliant de m’aider. A ce stade je n’avais pas de larmes je n’étais plus une personne, plus rien, je suppliais donc, comme un homme à l’agonie.
Ca marchait je me suis senti revenir. Mon moi, maléfique bourreau est de nouveau enfermé mais s’il a réussi à sortir une fois il pourra le refaire. Et dorénavant je vis avec cette pensée, je vois la vie d’une autre façon, étranger à tout ce qui se passe, mon esprit c’est Hiroshima en 1945. Tout est plat et gris dans ma tête. Je ne me suis pas encore relevé, non je suis allongé meurtri par cette expérience qui va laisser des traces en moi.
J’ai tenu à mettre ce que j’ai vécu par écrit et encore, je suis loin de ce qui s’est réellement passé. Seulement, c’est encore frais dans ma tête et je voulais en profiter pour faire un condensé et essayer de vous expliquer ce que j’ai vécu. Pour que vous sachiez quel danger cela peut être. Certaines personnes n'en sortent pas, malheureusement et j'ai eu beaucoup de chance. Ce que j'ai écris, je l'ai écris aussi pour les personnes qui ont vécu la même chose que moi. Je tiens à vous dire que vous n'êtes pas seuls, d'autres comme vous sont passés par là, et en parler fait vraiment du bien. Ne restez pas seuls, ne gardez pas toute cette merde pour vous, parce qu'il y'a un avant, un pendant, et un aprés Bad trip et c'est le après qui est le plus dur à gérer. Et en parler permet d'éviter des crises d'angoisse inexpliquées dans la rue par exemple.
Je ne pousse personne à croire, j’ai mes croyances vous avez les vôtres, sans Dieu je ne pense pas que je pourrai écrire ces lignes à l’heure actuelle. Ce sont mes croyances et il ne tient qu’a moi d’y croire. Je ne m’attends pas à ce que vous compreniez à moins que vous l’ayez vécu mais toutes les personnes qui comme moi, l’ont vécu, savent très bien ce qu’on ressent. Un peu comme si on était au milieu d’une piscine sans savoir nager avec ses 2,50 m de profondeur. Personne pour nous aider. Je me suis tourné vers mon Créateur car je n’avais rien d’autre, j’étais seul, totalement seul. Je me doute que je n’aurais pas du faire ça mais le mal est fait. On ne conseille jamais assez d’être avec une personne dans ces cas là. Ce bad trip je l’ai passé seul et je ne sais pas dans quel état se trouve mon esprit. J’ai l’impression qu’on a joué au puzzle avec ses fragments et j’ai des petites crises de paniques encore. Mais j’ai vu le bout du tunnel et j’en suis sorti.
Je vous remercie sincèrement de m’avoir lu si vous êtes arrivé jusque la.
Que cela serve d’avertissement et que cela me serve de leçon :). Je sais simplement que j’en suis ressorti différent, un peu comme changé de l’intérieur, meurtri.
0 commentaires