"Ce phénomène peut être dû à la volonté tellement grande de faire une œuvre parfaite, que toute idée qui vient à l'esprit de l'auteur lui paraît systématiquement mauvaise, de telle sorte qu'il devient alors impossible pour lui de commencer ou de compléter son œuvre blog."
ll est pas nécessaire d'être blogueuse pour passer dans cette étape de sa vie.
Nous avons tous traversés la fameuse période où nous avons moins envie de s'exprimer, où l'on se referme sur soi-même.
Nous avons tous traversés la fameuse période où nous avons moins envie de s'exprimer, où l'on se referme sur soi-même.
Il faut savoir qu'être blogueuse, c'est donner beaucoup de soi sans rien attendre en retour. C'est prendre du temps pour écrire un article qui ne sera peut-être pas lu, c'est chercher sans cesse du contenu. Quand on écrit un blog on a la liberté : la liberté des sujets , la liberté de l'heure de publication, des mots utilisés, du ton donné, du message qu'on veut transmettre, la liberté de laisser paraître que le meilleur. Mais parfois trop de choix tue le choix.
Combien d'articles ai-je commencé sans le finir en me disant qu'il était pas assez bien, pas assez original... C'est à ce moment-là que la peur de pas être assez intéressante, assez variée se crée.
Il y a toujours des blogs mieux écrits, des photos plus nettes, des filles plus belles.
Il y a toujours des blogs mieux écrits, des photos plus nettes, des filles plus belles.
C'est alors que j'ai rapidement compris que la pire erreur à faire dans la blogosphère, c'est de se comparer.
Je me suis alors concentré sur ce que j'avais fait, je me suis comparé à .... moi-même.
J'ai revu les erreurs syntaxiques de mes anciens articles, j'ai corrigé les fautes d'orthographe, j'ai réagencé les photos ... J'ai longuement réfléchi à ce que je pouvais encore apporter à la bloggo.
J'ai décidé de privilégier la qualité à la quantité, de continuer à partager ce qui me plaisait sans me mettre de pression de quotas d'articles. Je me suis rendue compte que j'avais grandi à travers ce petit univers et malgré toutes ses imperfections, il était devenu une partie de moi-même.
Comme une personne, un blog n'a pas une humeur constante, on veut partager que le meilleur, mais parfois la plume ne suit pas.
Alors oui Becky Blaggeuse aime peut-être trop le rose, le chocolat, elle est peut-être trop naïve trop entière, trop humaine oui, elle se pose des milliers de questions, mais c'est comme ça et ça ne changera pas.
Et puis vint le moment où l'on se rappelle de toutes les choses pour lesquelles on avait envie d'écrire et on se retrouve à faire un article pour essayer d'expliquer les semaines d'absences.
Alors si on me demande "Comment va t- on blog ?"
Le sourire aux lèvres je vous répondrais "Il a eu une grosse grippe mais il va mieux merci ."
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