Le judaïsme admet qu’à chaque personne correspond un mazal, une chance.
C’est la personne avec qui vous allez réaliser le but de votre vie, l'équivalent de "l'âme soeur".
Ce fameux mazal on vous le souhaite à toutes les fêtes, toute la journée on vous le répète. C'est devenu le mot le plus courant de notre génération et on essaie donc de le caser à chaque discussion.
Il y a les TRES exigeantes qui espèrent un blond, surfeur, danseur, tunisien , artiste/peintre qui ne fête pas la Saint Valentin, offre des fleurs à tous les chabbats, cuisine italien et chinois le tout avec le corps Beckham.
Il y a les TRES exigeantes qui espèrent un blond, surfeur, danseur, tunisien , artiste/peintre qui ne fête pas la Saint Valentin, offre des fleurs à tous les chabbats, cuisine italien et chinois le tout avec le corps Beckham.
Elles ne réalisent pas que boulette et corps d'athlète ne sont pas compatibles.
( Cependant si tu penses correspondre à ces critères contacte moi au plus vite je penses
pouvoir te faire un chiddouh)
pouvoir te faire un chiddouh)
Pour résumer, il y a celles qui attendent le prince charmant sur un cheval blanc et celles qui attendent le mazal sur un chameau huileux.
Plus sérieusement, je vais vous faire un petit compte-rendu d'un cours de torah du Rav Parsy pour essayer d’aborder au mieux cette notion compliquée qui mêle libre arbitre et destinée.
Pour rechercher ce fameux mazal deux solutions s’offrent à nous :
Soit je fais confiance à D…qui va faire en sorte que je rencontre la bonne personne au bon moment.
Soit je fais confiance à D…qui va faire en sorte que je rencontre la bonne personne au bon moment.
Sois je suis méthodique je passe dans toutes les villes ,je liste chaque personne que je rencontre, je les prends en photos et les catalogue sur Google.
Cependant si il y a des paramètres que nous ne pouvons pas contrôler comme la richesse , la santé, la beauté nous avons le contrôle sur la manière d'utiliser ces paramètres.
Ainsi, je n’ai pas décidé de rencontrer telle ou telle personne mais c'est moi qui prend la décision de parler ou non à cette personne.
Si D... peut vous envoyer des signes concernant votre mazal c'est votre libre arbitre et donc vous et seulement vous qui devra faire les efforts nécessaires pour rester avec cette personne et faire durer votre relation.
La pression sociale est très importante dans une relation, elle nous impose des critères de beautés mais aussi et surtout nous fait croire au conte de fée.
Une fois la personne rencontrée, le plus dure reste à faire !
La connaissance complète d'une personne avant le mariage est donc primordiale.
-Il faut avoir un minimum de sentiments
L’échelle le plus bas du sentiment est la complicité.
Si lors d'un chiddouh deux personnes sont au départ complices , ces sentiments peuvent grandir au contraire si il n'y a pas ce minimum de complicité rien ne sert de forcer.
-Il ne faut jamais regarder uniquement l'extérieur et rester sur ses premiers préjugés.
Par exemple votre frigo n’est pas incroyablement séduisant mais il contient des
merveilles et inversement un très beau cupcake peut avoir mauvais goût.
- Mais attention ! La personne doit nous plaire un minimum physiquement il doit y avoir un minimum d'attirance physique ( assez logique)
Dans la même lignée ne commencez pas une relation en vous disant "C'est pas grave je vais le changer"
Acceptez les défauts dés le départ et n'espérez pas que ceux-ci se transforment.
-"On a envie d'y croire "
Par exemple,si nous sommes chez Darty que nous achetons une imprimante assez
lourde à porter je vais dire au vendeur "je vais y arriver".Au début du chemin je vais tenir
bon mais je vais finir par avoir mal au dos et tout lâcher en pleine route.
Acceptez les défauts dés le départ et n'espérez pas que ceux-ci se transforment.
-"On a envie d'y croire "
Par exemple,si nous sommes chez Darty que nous achetons une imprimante assez
lourde à porter je vais dire au vendeur "je vais y arriver".Au début du chemin je vais tenir
bon mais je vais finir par avoir mal au dos et tout lâcher en pleine route.
-Il faut connaître la personne le plus possible
Au début d'une relation nous avons des lunettes faussés disproportionnés.
On a tendance à minimiser les défauts et maximiser les qualités.
On a tendance à minimiser les défauts et maximiser les qualités.
On aime ce qui est nouveau
Une personne speed stressée et extravertie sera attirée par une personne posée , calme et tempérée.
Si ton copain ne traverse pas la méditerranée pour t’offrir des macarons Pierre Hermé dans l'espoir de te récupérer mais qu’il t’envoie seulement un sms laisse lui une seconde chance.
D'autres paramètres sont à considérer.
-Ce mazal doit être une personne dont j’admire les qualités et qui sera le père ou la mère de mes enfants
-Il faut partager un minimum d’idées , un socle de valeurs communs.
Au début d'une relation si on sent que c'est pas notre truc on va tout faire pour que ça marche.Mais c'est une erreur de croire qu'en pleine relation des problèmes importants s'effaceront avec le temps.
-L'attirance des contraires
L'homme et la femme vont coller et se compléter si ces différences peuvent rapprocher , elles peuvent également éloigner.
A savoir qu'hommes et femmes sommes déjà très différents.
Petite parenthèse:On dit que l'homme a été créer incomplet et qu'il va se changer toute sa vie tandis que la femme, elle est déjà complète et accomplie.L'homme est alors comparable à l'Amazonie où tout est à construire et la femme au château de Versailles où tout est à enrichir.
Toute différences entraînent des tensions ,des disputes, de la souffrance.
D'après les règles de la nature et de la Thorah on ne peut pas vivre ensemble.
-Il faut donc également chercher le maximum de points communs avec cette personne pour que ça marche.
A ce moment de la lecture nous ne voulons plus nous marier et trouvez notre mazal tant les paramètres à considérer sont nombreux et parfois contradictoires.
Si vous devez retenir une phrase de cet article c’est "La réussite du mariage n'est pas dans l'homme et la femme"
Une fois sous la houppa votre choix est donc fait, la réussite de votre couple ne dépend que de vous.
Une fois sous la houppa votre choix est donc fait, la réussite de votre couple ne dépend que de vous.
Pour qu'un mariage soit réussie il faut savoir juger positivement, être patient et surtout donner dans une société qui nous entraîne à posséder.
Ainsi, une fois mariée , si vous pensez vous êtes trompés de mazal , sachez que le mariage étant comparable à un édifice de construction, tout est rattrapable.
Ne choisissez donc pas la perfection, mais la bonne personne. Celle avec qui vous avez envie de vous disputer pour la couleur du carrelage et de la tapisserie, les devoirs de vos enfants mais surtout la personne avec qui vous allez passer vos dimanches chez Ikea...